vendredi 27 mai 2011

AIDEZ LES ARTERES MALADES DE MR ZIANE


Actions TERRES DU MONDE


Récépissé n° W442006068
4 RUE SAMUEL DE CHAMPLAIN 44300 Nantes
http://atm9427.blogspot.com

Cette année grâce à vos dons, nous avons pu aider une jeune fille nommée Ikram Mouhab atteinte de tumeur maligne maxillo-faciale, en lui permettant de venir en France et se faire opér-
ée.
13 familles aussi, vivant tous dans une extrême précarité en Algérie, se sont vues grâce à vous soulager un instant de leur souffrances au quotidien.

Aujourd'hui,nous débutons une collecte pour Mr ZIANE Abdelrahmen âgé seulement de 57 ans et nécessitant une INTERVENTION  CHIRURGICALE CARDIAQUE dans l'urgence. 

Cet homme a plusieurs artères de bouchées, notamment au niveau du coeur;Il risque donc l'infarctus à tout moment.
Nous aimerions dans un premier temps, faire un diagnostic complet afin de créer un dossier médical dont le coût s'élève à 400 euros.
Puis avec ce dossier, nous irons ici en France et le proposer à un chirurgien afin qu'il nous fasse un devis pour l'opération en question. Voilà, nous en sommes donc à la première étape, en espérant que vous serez sensible à son cas et que vous nous aiderez.
 
 
Pour cela, nous faisons donc un appel aux dons financiers.
Chaque dons est précieux aussi minime soit-il !
Vous pouvez nous aider en payant par :
  • Espèces
  • Par chèque à l'ordre de l'association Actions Terres Du Monde
ou par virement bancaire au n° de compte suivant
Code Banque /code Guichet
N° de compte / Clé RIB.RIP
14706 / 00077
00067421131 / 33
    EN VOUS REMERCIANT POUR VOTRE GENEROSITE....
    06-67-72-76-43 / actionsterresdumonde@live.fr
    L'équipe ATM.

mercredi 5 janvier 2011

Belkacem et l'union des aveugles

Mercredi 5 janvier

Ce matin, nous avons été avec Abdel  pour la dernière fois à la pouponnière;
Mlle Bidi nous a donné les coordonnées de Mme Hamou directrice du foyer de jeunes filles à Oran en nous  indiquant que nous avons rdv avec elle, jeudi 6 janvier à 10h.
Nous disons au revoir à cette femme généreuse avec qui il n'y a aucun doute, les enfants sont entre de bonnes mains.


Nous rejoignons l'association "l'union des aveugles" pour une visite de courtoisie et pour faire enfin connaissance avec eux.
Ce sont des gens extraordinaires, chaleureux et vraiment très gentils.Ils m’ont fait visités leurs locaux et nous ont même appris à écrire quelques lettres de braille.
J'ai pris rdv avec le trésorier qui n'était pas là pour vendredi après-midi afin de voir ou en est le projet que l'on a avec eux et Djilali de Toulouse.
En effet,nous aimerions restaurer une ancienne usine afin de pouvoir réinsérer certains membres de cette association dans le monde du travail, par le biais de l'assemblage médicale.
Donc si vous entendez parler de fauteuils roulants, déambulateurs, béquilles à vendre ou à donner(en tous cas pour l'instant, c'est ce qui nous intéresse), contactez-nous et nous sauront en faire bon usage.
Ils sont par ailleurs très actifs et de par leurs actions aux quotidiens aux services des autres,  sont de vrais exemples de Solidarité pour chacun d'entres nous...
Ravis d'avoir pu enfin les rencontrer, je leur souhaite bon vent et espère les revoir très bientôt.


J'ai été voir aussi,Belkacem, à l’hôpital Ché Guévara qui fait partie des gens avec qui travail localement Djilali à Mostaganem.
Je lui ai donner des couches pour Tarek, qui ne peut vivre sans, car tétraplégique et qui habite à Mazouna(voir sur le blog de Djilali).

Il m'a fait part de l'état  de 2 enfants en particulier et dont la santé se dégrade de jours en jours.Il veut que j'en parle autour de moi, ce que je ne manques pas de faire dans ce blog...

- La petite Sebbar Djihad qui est atteinte d’hydrocéphalie et qui est dans un cas très critique
- La petite Milouda qui a bu de l'acide et ne peux plus s'alimenter correctement.

RGE                            SEBBAR DjihadNCE pour la petite SEBBAR Djihad



  CHIKHI Milouda


Milouda CHIKHI , d'Oran a bu de l'acide et elle ne peut s'alimenter depuis un an et ce dans des conditions plus que compliquées, nous vous tiendrons au courant de ses besoins car nous allons déposer son dossier médical à la clinique St Jean auprès du service du docteur Toulemonde et voir s'il faut l'hospitaliser.
Merci.


Mais il y a d'autres cas, que vous pouvez  toujours voir sur le blog de Djilali et qui sont aussi importants.(Attention, le blog n'est pas forcément mis à jour régulièrement, le mieux est de se renseigner directement, pour plus de détails).



http://www.solidarite-enfants-malades.net/



J'ai pour ma part, recenser 2 cas que j'ai moi même rencontrés, dont il me parait nécessaire de faire un appel à dons 

Le premier est celui de Salima brûlée au visage que Djilali à déjà rencontré et que j'ai retrouvé dans son blog et le 2ème est le cas de Abdelrahmen ZIANE qui a besoin de faire une opération d'urgence car il a plusieurs artères qui sont bouchées dont une près du coeur.

J'attends de recevoir la photo  de Mr ZIANE afin de faire avec Djilali un appel nationale, vous serez informés très prochainement.  

mardi 4 janvier 2011

Abdel, 'Aliaa et ses enfants

Mardi 4 janvier au soir


J'arrive à mon rendez-vous avec Mlle BIDI, directrice de la pouponnière qui se trouve être mitoyenne(bâtiment côte à côte) avec le foyer de personnes âgées ou handicapées.
Je trouves Mlle BIDI discutant avec 2 donateurs, qu'on appellera ici Abdel et Mourad
Elle m'invite a entrer dans  son bureau et m'annonce avec beaucoup d'enthousiasme qu'ils ont enfin trouvés les transats et les tapis d'éveils dans une autre ville du pays.Elle me remercie de tout l'intérêt que nous portons aux enfants de la pouponnière et me fait part d'une inquiétude...
Une mère est venus chercher ses triplés, craignant qu'une fois l'échéance des trois mois passés, elle ne puisse plus jamais récupérer ses  petits garçons.
La directrice me dis que les enfants ici dans la pouponnière n'ont à présent besoin de rien, mais qu'elle aimerait vivement que l'on aide cette dame qui n'a pas les moyens d'élever ses enfants, car sa situation est trop précaire.
Elle a aussi oubliée de chercher les coordonnées du foyer de jeune fille à Oran et me demande de revenir le lendemain à 10h, afin de me les remettre.
Abdel me propose, pour la suite de mes déplacements de m'apporter son aide au niveau du transport et de l'accompagnement.
C'est donc avec mon cousin Kader, Abdel et Mourad qui sont là aussi pour aidés 'Aliaa, que nous disons au revoir à cette dame et nous nous dirigeons vers Mazagran ou se trouve 'Aliaa, maman de Oussama, Ilyes, Abdelrahmen et Yassin.
Nous rentrons dans une grande maison de trois étages, qui s'avèrent être une maison ou des chambres sont à louer(16 chambres).
Nous sommes accueillis par des cris d'une vieille dame, Yamina, elle aussi locataire mais responsable du lieu en l'absence de la propriétaire. Elle en a après la jeune femme, car il s'avère qu'elle est très en retard de loyer depuis un moment.
Cette situation ne me plaît pas du tout alors je prend sa défense.En lui posant la question  de savoir si ce n'est qu'à cause  du retard de loyer qu'elle se permet de lui manquer de respect à ce point, et qu'on ne peut pas rabaisser de la sorte un être humain rien que pour de l'argent. Et que si cette femme avait de quoi payer elle ne l'autoriserait pas à lui parler ainsi.
'Aliaa me dit de ne pas faire attention et m'invites dans sa chambre.
J'y trouves 3 magnifiques petits garçons coller les uns aux autres.Trois petites bouilles se ressemblant et n'ayant même pas encore 2 mois.
Oussama, l'aîné âgé de 5 ans est gardé par une amie à elle, le père, lui est décédé.
Le père des triplés lui, s'est enfui en ne voulant pas entendre parler de leur prise en charge, prétextant leurs nombres trop important.
Elle se retrouve donc toute seule à les élever, n'ayant aucune rente et sollicite l'aide de celui ou celle qui sera touché par son histoire(tout en sachant que 10 euros ici, équivaut à 1200 dinars là-bas, déjà presque le quart de son loyer(3500 dinars).
C'est une femme qui même si elle trouvait du travail(ceci n'est qu'une hypothèse) et sûrement "un travail social" dont le salaire est de 3000dinars(30 euros), elle ne pourrait pas subvenir a sa nourriture et à celle de ses enfants.
Il lui manquerait 500 dinars pour le loyer+20000dinars de retard(200 euros )et pour finir ne pourrait de toute façon pas payer une nourrice afin que ses enfants soit garder en attendant la fin de la journée.

Donc, je lance un appel de la part de 'Aliaa, Mlle Bidi,Abdel et moi-même à  toutes âmes généreuses voulant faire le bien et parrainer cette famille à une ou à plusieurs personnes, afin qu'ils vivent et grandissent dans de bonnes conditions et peut-être même par ce biais permettre à son aîné de vivre avec sa maman et ses 3 petits frères.

Halima et Salima

mardi 4 janvier


Je suis allée à la rencontre du directeur de la DASS (et oui la-bas cela s'appelle encore comme cela) pour lui demander une autorisation de filmer les lieux "du foyer pour personnes âgées ou handicapées", ainsi que pour photographier Salima qui dès l'âge d'un mois a été brûlée sur le visage, par sa mère, accidentellement.
J'aimerais proposer le cas à Djilali, peux-être qu'il y aurait possibilité de l'aider à se faire opérer en France, qui sait?
Son visage est vraiment très atteint et cela l'empêche de vivre comme les autres femmes de son âge, car elle n'a que 22 ans. Elle ne sait pas que je m'intéresse à son cas, nous nous sommes juste saluées la dernière fois que l'on s'est vues (vendredi)...
Nous sommes donc sortis du bureau du directeur avec l'autorisation de filmer et photographier Salima et l'interdiction de filmer le reste des habitants ainsi que les lieux.

En début d'après-midi, nous avons rejoint le foyer pour personnes âgées ou handicapées où j'ai pu discuter des patients avec Aïcha, l'autre éducatrice du foyer.
Je lui ai remis les parfums que j'ai acheté à Vitry en France, la veille de mon départ et elle m'a en échange signé une décharge comme preuve  du don. En effet, la vieille dame qui m'avait demandé du parfum, Aîcha, m'avait confiée que les employées leur volaient les affaires que les familles ou donateurs amenaient. (J'ai acheté 8 parfums qui serviront aux femmes, à  leur sorties de bains, vue leurs nombres important).
Le parfum pour les habitants d'Algérie est un produit extrêmement précieux; je les ai acheté pour deux raisons:
La première, est  une promesse que j'avais faite à Aicha la fameuse vieille dame dont je vous ai parlé. Je ne l'ai pas retrouvée, car sa fille est venue la chercher pour habiter avec elle;  La deuxième, c'est qu'une des donatrices m'avait précisé qu'elle souhaitait que son don serve aux habitants de ce foyer. Chose faite.

Halima, l'autre personne dont j'avais fait promesse de revenir, était là, je ne l'ai pas reconnue tout de suite. Elle m'a confié qu'elle n’était pas comme cela, avant, et m'a donné son prénom "Halima". Ce n'est qu'après coup (une fois sorties du foyer, que je me suis rendue compte que cela ne pouvait-être qu'elle).

Elle avait changée et était devenue physiquement handicapée ( du visage).
Elle était plus âgée, plus fragile, plus frêle... Qu'est-ce qui avait bien pu lui arriver?

J'y ai aussi fait la connaissance de Salima, âgée de 22 ans, brûlée au visage à l'âge d'un mois.
Elle est à la fois résidente de ce foyer et en même temps "travailleuse sociale". Je lui ai expliqué ma démarche de donner son dossier à Djilali, et j'ai pu faire quelques photos afin de commencer son dossier. Je ne lui ai rien promis, juste que je ferai mon possible pour soumettre son dossier à d'autres mais que le résultat ne dépendrait pas de moi. Elle m'a donné le récit de sa vie en arabe, que j’essaierai de faire traduire afin de la mettre sur le blog, pour que vous compreniez un peu mieux ce qu'elle à vécu.
C'est une Salima en pleurs que j'ai laissé (et moi avec). Elle m'a dit qu'il fallait que je sois courageuse, car le lieu  où je me rendais par la suite (le foyer de jeunes filles à Oran) suscitait encore plus d'émotion. Elle parle en connaissance de causes pour y avoir passé toute sa jeunesse.Nous nous sommes échangé nos coordonnées et je suis partie rejoindre Mme BIDI Directrice de la pouponnière avec qui j'avais rendez-vous...

dimanche 2 janvier 2011

Amina et les habitants de l'oued

Dimanche 2 janvier
Aujourd'hui, j'ai visité l'association de femmes (maison de la tradition Algérienne) où  j'ai rencontré Amina et Mohamed.
L'une coud et crée des vêtements (djellaba, ensemble pour le hammam, pour les baptêmes, mariages, etc..). L'autre fabrique parfois le fil avec la laine de mouton, et crée le tissus pour diverses fabrications (couverture, djellaba,...)





Dans une autre pièce, j'ai trouvé deux autres jeunes femmes, travaillant pour une entreprise locale. Elles fabriquent  des rideaux, des matelas très fins qu'on appelle (freshe) et bien d'autres choses encore pour la décoration intérieure .
Ce lieu a été proposé à la base par l'état afin que les fabrications traditionnelles perdurent et que le public puisse connaitre son héritage culturel. Mais les nouvelles générations et toute  la modernité qui les accompagnent, n'ont que faire de toutes ces belles choses, et ne fréquentent pas ces lieux... Malheureusement, certains produits n'ont pas échappé à la concurrence moderne et n'existent même plus aujourd'hui.
Amina et Mohamed, les derniers artisans de la maison de l'artisanat, ont le projet de se mettre à leur compte en ouvrant une boutique afin de pouvoir vivre de leur travail et enseigner leur savoir à de plus jeunes générations.

En fin d'après-midi Amina a insisté pour me faire découvrir un peu le coin et me raccompagner par la suite car mes tantes habitent vraiment à deux pas de l'association.
Sur le chemin j’aperçois un petit passage qui mène au fleuve (que j'avais quelques jours auparavant filmé et photographié à cause de l'état lamentable du lieu(vu de haut)).

J'y entrevois des gens et je m'approche d'un peu plus près, Amina me dit qu'il y a des gens qui habitent à cet endroit et je vous assure que j'ignorais l'existence d'habitants en ces lieux. Et c'est avec stupéfaction que j'y découvre 23 familles résidant dans des baraques où les murs sont faits pour certains de briques et d'autres de bois, les toits faits de tôles où de bois, disposés ici et là.  Rien de bien solide..Vivants dans des conditions abominables au milieu de leur propres déchets (de toutes sortes). N'ayant pas l'accès à l'eau et trafiquants les réseaux électriques des maisons avoisinantes. En proie à de morsures multiples de rats et de serpents ayant déjà fait un mort.
J'y reçois des témoignages poignants et fais le constat d'une situation critique de familles désœuvrées, n’espérant qu'une seule chose : le retour à leur dignité par LE LOGEMENT....

La plupart des enfants sont nés dans ces lieux et sont atteints de maladies dont je n'ai pas encore reçus les certificats médicaux, car mon portable m'a lâché au mauvais moment (encore une autre histoire). Mais j'ai chargé ma cousine de les récupérer.

J'y ai rencontrer aussi de "nouveaux mariés" qui ont célébré leur mariage il y a tout juste un mois. L'homme ayant sa mère et ses soeurs malades, ne trouvant pas d'autres solutions que de se marier (avec une femme extérieure a ces lieux, et je la félicite de son courage) pour qu'elle puisse l'aider dans son quotidien et élever les soeurs de ce dernier encore très petites.
Un autre, le doyen de tous,  ayant 67 ans, marié, 8 enfants (pour la plupart ayant déjà dépassé l'âge de se marier), nous exprime son désarroi et nous précise qu'ils vivent tous ici, lui et sa famille depuis 8 ans et qu'il pense que l'état Algérien sait ce qu'ils subissent et ne fait rien pour changer leur situation.








Je leur ai promis que je diffuserai l'existence de ce lieu et des ses habitants sur le blog de l'association, ils espèrent ainsi qu'avec un peu de chance une personne responsable et influente de là-bas tombera dessus, afin de faire bouger les choses.