mardi 4 janvier 2011

Abdel, 'Aliaa et ses enfants

Mardi 4 janvier au soir


J'arrive à mon rendez-vous avec Mlle BIDI, directrice de la pouponnière qui se trouve être mitoyenne(bâtiment côte à côte) avec le foyer de personnes âgées ou handicapées.
Je trouves Mlle BIDI discutant avec 2 donateurs, qu'on appellera ici Abdel et Mourad
Elle m'invite a entrer dans  son bureau et m'annonce avec beaucoup d'enthousiasme qu'ils ont enfin trouvés les transats et les tapis d'éveils dans une autre ville du pays.Elle me remercie de tout l'intérêt que nous portons aux enfants de la pouponnière et me fait part d'une inquiétude...
Une mère est venus chercher ses triplés, craignant qu'une fois l'échéance des trois mois passés, elle ne puisse plus jamais récupérer ses  petits garçons.
La directrice me dis que les enfants ici dans la pouponnière n'ont à présent besoin de rien, mais qu'elle aimerait vivement que l'on aide cette dame qui n'a pas les moyens d'élever ses enfants, car sa situation est trop précaire.
Elle a aussi oubliée de chercher les coordonnées du foyer de jeune fille à Oran et me demande de revenir le lendemain à 10h, afin de me les remettre.
Abdel me propose, pour la suite de mes déplacements de m'apporter son aide au niveau du transport et de l'accompagnement.
C'est donc avec mon cousin Kader, Abdel et Mourad qui sont là aussi pour aidés 'Aliaa, que nous disons au revoir à cette dame et nous nous dirigeons vers Mazagran ou se trouve 'Aliaa, maman de Oussama, Ilyes, Abdelrahmen et Yassin.
Nous rentrons dans une grande maison de trois étages, qui s'avèrent être une maison ou des chambres sont à louer(16 chambres).
Nous sommes accueillis par des cris d'une vieille dame, Yamina, elle aussi locataire mais responsable du lieu en l'absence de la propriétaire. Elle en a après la jeune femme, car il s'avère qu'elle est très en retard de loyer depuis un moment.
Cette situation ne me plaît pas du tout alors je prend sa défense.En lui posant la question  de savoir si ce n'est qu'à cause  du retard de loyer qu'elle se permet de lui manquer de respect à ce point, et qu'on ne peut pas rabaisser de la sorte un être humain rien que pour de l'argent. Et que si cette femme avait de quoi payer elle ne l'autoriserait pas à lui parler ainsi.
'Aliaa me dit de ne pas faire attention et m'invites dans sa chambre.
J'y trouves 3 magnifiques petits garçons coller les uns aux autres.Trois petites bouilles se ressemblant et n'ayant même pas encore 2 mois.
Oussama, l'aîné âgé de 5 ans est gardé par une amie à elle, le père, lui est décédé.
Le père des triplés lui, s'est enfui en ne voulant pas entendre parler de leur prise en charge, prétextant leurs nombres trop important.
Elle se retrouve donc toute seule à les élever, n'ayant aucune rente et sollicite l'aide de celui ou celle qui sera touché par son histoire(tout en sachant que 10 euros ici, équivaut à 1200 dinars là-bas, déjà presque le quart de son loyer(3500 dinars).
C'est une femme qui même si elle trouvait du travail(ceci n'est qu'une hypothèse) et sûrement "un travail social" dont le salaire est de 3000dinars(30 euros), elle ne pourrait pas subvenir a sa nourriture et à celle de ses enfants.
Il lui manquerait 500 dinars pour le loyer+20000dinars de retard(200 euros )et pour finir ne pourrait de toute façon pas payer une nourrice afin que ses enfants soit garder en attendant la fin de la journée.

Donc, je lance un appel de la part de 'Aliaa, Mlle Bidi,Abdel et moi-même à  toutes âmes généreuses voulant faire le bien et parrainer cette famille à une ou à plusieurs personnes, afin qu'ils vivent et grandissent dans de bonnes conditions et peut-être même par ce biais permettre à son aîné de vivre avec sa maman et ses 3 petits frères.

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